Économie

Économie

La ville intègre une antenne de la Chambre de commerce et d’industrie du département de l’Eure-et-Loir.

Revenus des habitants et fiscalité de Nogent-le-Rotrou

Nogent-le-Rotrou est une ville aux revenus moyens. Néanmoins, ces derniers ont tendance à faiblir à cause d’un certain marasme de l’économie locale. Par exemple, pour l’année 2009, le revenu moyen déclaré (en net) des ménages de la commune était de 19 504 euros. Pour le pays, il était de 23 450 euros.

Malgré le fait que le contexte économique des habitants se révèle être contrasté, les inégalités de revenu sont plutôt moindres dans la commune. Le rapport interdécile des revenus dévoilés par unité de consommation est assez moindre, de 4,77 contre 5,57 dans le pays. L’explication tient dans la modération des revenus les plus hauts – le plafond du 9ème décile est présent à 30 212 euros, pour 37 163 euros en moyenne dans le pays.

Emploi et chômage

Le pourcentage de chômage du village se révèle être légèrement supérieur à la moyenne du pays (11,4 % si on prend en compte le recensement de l’année 2008 contre 11,1 % dans le pays). Néanmoins, la précarité des emplois est souvent de la partie : près de 14,8 % des actifs occupés avaient un contrat à durée déterminée en 2008, pour 8,3 % dans le pays.

Nogent-le-rotrou assurait 7 378 emplois en 2008. C’est en grande majorité l’importance des milieux que sont l’administration publique, l’enseignement ainsi que la santé et l’action sociale, qui ont environ 36,5 % des emplois (30,5 % dans le pays), qui est l’explication par rapport à ce haut pourcentage.

La répartition par emploi et catégorie socioprofessionnelle dans la ville est définie par une faible représentation des catégories les plus hautes ainsi qu’une forte représentation des catégories les plus basses, en comparaison à la moyenne de la région et a fortiori par rapport à la moyenne du pays. Les ouvriers et employés, c’est plus de 61 % de la population active de la ville, ce qui correspond à dix points de plus que la moyenne du pays. Pour ce qui est des cadres et des professions intellectuelles supérieures, elles représentent quant à elles plus de 10,4 % de la population de la commune, pour 11,9 % en région Centre et 15,9 % dans le pays.

Agriculture de la zone

Au même titre que dans la majorité des communes où l’urbanisation est forte, l’agriculture représente une partie moindre de la population active du village (0,8 % en 2007). La modernisation de l’agriculture lors du 20ème siècle a engendré l’effacement de façon progressive du bocage, via arrachage d’une grande partie des haies et regroupement de l’habitat rural. Entre les années 1988 et 2000, le pourcentage d’exploitations agricoles dans la ville a fortement diminué de 66 %, pour une diminution de 35 % dans le pays.

Industrie de la zone

La ville possédait 74 établissements industriels actifs fin 2009. Ces derniers employaient à l’époque exactement 1 796 individus. Le milieu industriel regroupait environ 27 % des professions de la commune, pour moins de 14 % des emplois dans la totalité de la France. Toutefois, ce taux a diminué de treize points en une dizaine d’années. Les établissements industriels sont pour la plupart de taille conséquente. Ainsi, à la fin de l’année 2009, 21 établissements industriels employaient au minimum dix individus alors que huit en employaient au minimum cinquante.

Une majorité de ces établissements était présente dans le parc d’activités industrielles du Val d’Huisne, situé au sud-ouest de la ville, et dans la zone d’activité de l’Aulnay, conçue dans les années 2000 au nord de la gare. Les deux établissements majeurs de la commune, qui possédaient en 2012 plus de 900 professions, sont ceux de l’équipementier médical B. Braun, qui y a conçu de l’équipement spécifique à l’urologie, et du célèbre équipementier spécialisé dans l’automobile Valeo.